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À Rome, à côté de la religion de l'État existent les innombrables religions des familles et des associations. Ces obligations rituelles privées livrent une image souvent inattendue du monde antique. Un panorama faisant écho aujourd'hui. Par le spécialiste mondial, professeur au Collège de France.Les religions romaines étaient morcelées. Elles comprenaient la religion de l'État romain, celles des mille et une cités-États qui composaient le monde romain, et enfin les innombrables religions privées, celles des familles et des associations sociales de toute nature. Souvent nos manuels privilégient les religions d'État ou des cités-États, parce qu'elles sont mieux attestées. Ce livre se propose de se concentrer sur ce qui est moins bien connu, en réunissant les données sur les religions privées, surtout celles des familles. Est révélée ainsi l'appartenance des habitants du monde romain à plusieurs religions, selon que l'on envisage leur statut de citoyen ou leur appartenance familiale. Et ces devoirs religieux privés sont ceux qui demandaient en fait le plus d'implication des individus. Car s'ils participaient aux cultes publics, leur pratique religieuse privée ne dépendait d'aucune autre autorité religieuse que de la leur : elle était religieusement autonome, avait ses propres dieux, choisis par leurs ancêtres ou par la famille vivante, et ses rites ne pouvaient être célébrés que par les chefs et les membres de la famille, et d'éventuels amis. C'était le père de famille qui était pape ou plutôt grand pontife chez lui.